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Elle se réveilla en sursaut lorsque le coq chanta de beau matin. Elle n'avait plus guère l'habitude de se réveiller aussi tôt le matin, cela ne faisait que quelques jours qu'elle était revenue en Alabama, là où elle avait grandit, là où étaient ses racines. La petite diva devait redescendre sur terre, devait retrouver sa vraie nature sinon elle ne redeviendra plus jamais une pop star. Les strass et les paillettes lui manquaient déjà, elle se leva de son lit en soufflant et en leva les yeux au ciel. Son comportement avait bien changer, sa carrière, la Californie l'avait complètement métamorphosé ce qui ne plaisait pas à son entourage qui s'inquiétait pour elle, qui se préoccupait de son avenir, mais elle ne voulait rien entendre, tout ce qu'elle voulait c'était faire semblant pendant quelques semaines de redevenir la vraie Chiles et puis de reprendre le premier avion pour rejoindre les plages et les palmiers. Elle enfila une petite robe blanche campagnarde et les vieilles santiags de sa mère aujourd'hui défunte. En les enfilant, elle eut un moment de nostalgie, elle les caressa comme-ci l'âme de sa mère était toujours enfuit dans ses bottes, des flash-backs lui revinrent en touchant les quelques gravures inscrites sur le vieux cuir, des flash-backs qui avaient disparus à cause de la peine de cette perte tellement atroce. Elle secoua sa tête pour revenir à la raison, pour enfuir ses pensées au plus profond de son esprit, pour ne plus y penser. Elle coiffa délicatement ses cheveux avant de se regarder attentivement dans le miroir. - Mission to save Chiles Mabrey, day one! - S'exclama-t-elle à haute voix, un sourire jusqu'au oreille plaquer sur le visage. Elle descendit les escaliers de la maison de ses grands-parents avant de sentir la bonne odeur d'un petit déjeuner digne de ce nom. Elle s'approcha lentement vers la salle à manger et retrouva sa grand-mère, assise à une chaise, lunette sur le bout du nez et journal entre les mains. Chiles resta dans l'encadrement de la porte avant de s'avancer en toussotant légèrement pour capté l'attention.  - Oh Chiles, you're finally woken up. - - It's awful cock me awake. - S'exclama-t-elle en s'installant à la table.  - Oh I don't doubt for a second .. - Disait-elle amusé par par la situation. Apparemment cela faisait bien rire sa chère grand-mère, mais elle, elle n'avait pas envie de rire. Chiles afficha un beau sourire pour voiler ce qu'elle venait de dire, pour essayer de rattraper sa petite bourde. - It's nice today, I think I'll go for a walk. - Elle se leva brusquement et fièrement de sa chaise, attrapa un morceau de pancake et se précipita vers la porte d'entrée. La mère de sa génitrice la regarda avec des yeux ronds presque ahuri et rigola d'avance sur les nombreuses gaffes qu'elle pourrait faire. - Take care of yourself darling, Hoover has changed since you left . - S'écria-t-elle, un petit sourire malicieux sur le visage. - Do not worry grandma , I control the situation. - Elle s'avança en dehors de la maison qui était entouré par des immenses arbres, les rayons du soleil traversaient les quelques branchages ce qui aveugla quelques peu la princesse de la pop. Elle s'avança un peu plus, mais malheureusement, elle avait parler un peu trop vite. Elle tomba en arrière après avoir poser le pied dans une flaque de boue qui tacha sa belle robe blanche. Elle était dans une rage noir, une colère rouge. Elle était déjà punie quand son agent ainsi que sa famille l'ont obligés à revenir par ici et maintenant on l'enfonçait encore plus avec un peu de boue. Elle releva le menton et aperçu un visage qu'elle n'avait plus vu depuis des années, un visage familier, un joli minois qui faisait pétiller son regard. Connor Boleyn était bel et bien devant elle, en chair et en os.   

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Une journée pareille à une autre. Connor n’en voyait pas vraiment la différence avec celle d’avant, mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il avait commencé de bonheur au bar pour être présent lors des livraisons pour l’ouverture en début d’après-midi, voir plutôt pour le midi avec ces hommes d’Alabama. Son patron, un gars bien Jeff, même si un peu rustre et un peu du genre dictateur. Il avait un bon fond, et le cœur bon ce vieux Jeff, ne serait-ce pour permettre à Connor de subvenir aux besoins de sa famille, composé de sa petite sœur et sa mère. Le vieux grincheux lui avait demandé d’aller chercher quelques caisses de décorations pour fêter la fête nationale, prenant la poussière dans la grange des McCarty. Il en avait déjà sorti trois, quand il entendit en sortant la quatrième un cri, puis le bruit d’une chute. A la voix, Connor aurait vite deviné que c’était une demoiselle, mais les demoiselles d’ici ne se promener rarement sur les routes, surtout boueuses, à pieds près des vieilles bâtisses de la région. Il déposa son chargement, épousseta un peu sa chemise, délaissa ses gants de travail sur une caisse et contourna, en suivant la route, la propriété des McCarty. Il trouva étalée là, le cul dans une flaque de boue, vêtue de ce qui devait être la plus mignonne des robes blanches, la plus belle des princesses blondes qu’il connaissait. Enfin, qu’il avait connu. Il s’était arrêté à quelques mètres d’elle pour observer le spectacle. Elle avait changé la petite gamine rêvant de chant et de gloire. La petite Marbrey avait bien grandit loin des terres d’Alabama. Là-bas, sur ses terres illuminées par cette lumière artificielle, qui donne aux gens cet air d’ange. Pourtant, assise dans la boue, elle n’avait rien de cet ange imprimé sur les pages de magazines usés du café de Marge. Elle était toujours cette princesse qu'il avait osé aimé un jour, mais il l’avait oublié, il avait passé son chemin, ou presque. – You switch your diamonds and strass to the mud ? Or is this new concepte for your new clip ? Like pretty bodybuilder boys who caress you with corn, lying in straw ? – Bien sûr qu’il la taquinait. Bien sûr qu’il avait vu ce clip grotesque, son dernier clip vulgaire à souhait qui avait choqué une bonne partie de la population de Hoover, laissant l'autre à des activités bien loin de la bonne conduite ordonnée par l’Eglise. Il fit quelques pas et lui tendit la main avec toujours ce sourire narquois et follement amusé. – Do you need help, princess ? Or maybe  should I not touch you under penalty of prosecution ? You’re a star, I’m just an humble American citizen. - Il se pencha un peu plus vers elle pour ancrer ses yeux vermillons à ceux magnifiques de la demoiselle Marbey.