two brokes hearts (pelly)

Admin ♡ since when : 19/02/2016 ♡ sweet words : 87

Without you, I feel broke, like I'm half of a whole.
Without you, I've got no hand to hold.
Without you, I feel torn, like a sail in a storm.
Without you, I'm just a sad song.
♥ pelly ship ♥

La journée est bien maussade comme son humeur. Au lieu de se terrer dans son appartement, Dolly a été forcée d’en sortir pour travailler. Déjà que sa situation financière ne lui permet pas de grands écarts alors elle ne peut pas se permettre de ne pas aller travailler, les factures sont déjà bien trop présente sur son comptoir de cuisine pour les laisser s’entasser. Alors que Dolly tente de réchauffer ses mains après avoir réorganisé le rayons frais, elle ne peut souffler et enchaine les encaissements avec un sourire faux et une mélancolie palpable. Le dernier client encaissé, Dolly se remet à se frotter les mains. Tête en l’air elle a oublié de prendre ses mitaines, et le chauffage en panne une bonne partie de l’après-midi ne l’aide pas à se réchauffer. Concentrée sur le frottement appliqué de ses mains, elle ne se préoccupe guère des clients qui entre dans la boutique. Elle ne s’étonne plus sur le nombre croissant des clients qui viennent acheter bio, elle s’y est faite, comme à beaucoup de chose. Comme les algues japonaise vinaigrées, les pousses de soja fermentés ou encore ces légumes au nom imprononçables. Elle relève son regard noisette vers la porte d’entrée et ne peut que constater que la nuit est déjà tombée sur Medina. Elle retient un soupire quand elle entend qu’un autre client dépose ses articles sur sa caisse. « Good evening. » Elle jette un regard distrait au client qui a le nez dans son panier et commence à comptabiliser ses articles en les passant sur la caisse. Tel un automate, Dolly agit machinalement. Elle affiche un air serein et bien veillant, mais son cœur n’y est pas. Celui-ci est perdu dans une forteresse, épuisé et meurtri de ne battre pour personne. Poupée russe sans cœur, poupée de chiffon sans vie, voilà ce qu’elle est. Elle passe le dernier article, jette un regard à l’écran de sa caisse. « 13$50, please. » Elle relève enfin son regard vif sur le client et se fige en faisant face au charmant visage de Peter. Ses lèvres tremblent, frémissent son prénom inaudible, ses mains se serrent l’une sur l’autre nerveusement et son cœur commence à battre violement contre sa poitrine. Elle déglutie difficilement, son regard cherche une échappatoire à l’océan bleu de son regard, et se pose sur l’horloge en face d’elle. Sa collègue est en retard, mais elle aurait dû finir son poste depuis bien quinze minutes. Elle n’aurait pas dû le croiser, mais le destin rit bien à ses dépens. Elle baisse les yeux finalement sur ses mains et reste là, silencieuse.

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Son réveil sonna brutalement, comme un coup de massue sur le crâne. Un sursaut le traversa, il se releva de son lit comme si il était en feu. Il traîna les pieds jusqu'à la petite cuisine de son appartement en se servant un verre de lait de soja avant de se rendre compte qu'il n'y en avait plus dans la brique. Malheur! Il s'habilla en quatrième vitesse et courra jusqu'à l'épicerie du coin. Il n'arrivait jamais à se réveiller complètement sans son verre de lait de soja. C'était devenue un rituel, ridicule pour certains, mais pour lui c'était comme si on lui interdisait d'avoir un crayon entre les mains, le comble pour un jeune dessinateur. Il rentra dans la boutique, fusillant les rayons en peigne fin pour trouver cette fameuse boisson du matin. Au passage, il attrapa d'autres articles qui l'intéressaient pour les mettre dans le petit panier oseille qu'on pouvait retrouver à l'entrée et se dirigea vers la caisse et là en voyant la caissière, une multitude de souvenirs sont réapparus et un pincement au cœur, un terriblement pincement au cœur. Il aurait du se souvenir, se souvenir que sa belle poupée russe travaillait ici, mais tout lui a échappé en un quart de seconde, il tomba de haut. Il se cacha légèrement dans son écharpe pour masquer son visage. « Good evening. » Il ne répondit pas, il resta silencieux en évitant de regarder son doux visage, il avait envie de se mordre les doigts, il ne voulait qu'elle s'enfuit à nouveau, il était carrément en trente-sixième dessous. « 13$50, please. » Elle releva enfin le visage et ses yeux se posèrent sur lui, son cœur fit alors un bon, un énorme bon. Il était fou, fou amoureux de cette poupée, de sa poupée qui le fascinait tous les jours un peu plus. Elle avait cette aura, une aura qu'on oublie pas, une aura sacrée. Un amour ardent brûlait dans son petit cœur de rêveur lorsqu'elle était en sa compagnie. Il essaya d'ouvrir la bouche, mais aucun mot ne sortait, c'était impossible pour lui de prononcer une seule et unique phrase. Il était pétrifié. Il déposa l'argent avant de partir comme un lâche, un voleur, elle avait également baisser le regard, il comprenait cette réaction, ils étaient dans la même situation, dans le même état second. Il avait passé la porte, mais il fit demi-tour en restant planté à côté du comptoir de la caisse enregistreuse. Il avait envie de sourire, de lui sourire avec un air rassurant, de lui dire au combien, il s'en voulait de lui avoir craché à la figure ses sentiments sans qu'elle n'ait le contrôle. Il ne la connaissait pas par cœur sa Dolly, il ne connaissait que les aspects qu'elle seule voulait lui montrer. Là à cet instant, il voulait la revoir rire, revoir son beau sourire, juste un petit signe qu'il comptait quand même pour elle, que rien n'avait changé, que leur amitié était la même. « I'm.. I.. I'm sorry.. » Balbutia-t-il en se frottant la nuque, gêné plus que jamais.

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♥ pelly ship ♥

Juste quinze minutes, seulement un quart d’heure. En quinze minutes une vie peut basculer. En quinze minutes, le destin piège Dolly dos au mur. Elle ne s’est pas laissée le temps, elle n’a même pas pris le temps de penser à comment ça pourrait se passer. Trop précipité, trop prématuré. Elle avait déjà pas accepté la chose, alors envisagé des retrouvailles était la dernière chose à laquelle elle aurait pu penser. Les yeux rivés sur ses mains, elle veut juste oublier et lui sourire comme avant. Les mots de cette journée, ses mots, résonnent dans sa tête comme un disque rayé. Aimer. Comment on peut aimer en si peu de temps. Comment peut-il l’aimer elle, la jeune fille qui ne connait de l’amour qu’une illusion de papier, qui se refuse ce bonheur après divers raisonnements bancals et idiots, mais si évidents à ses yeux. Les jointures de ses mains blanchissent sous la pression qu’elle exerce en les serrant l’une contre l’autre. Elle paraît si calme, et indifférente, mais son cœur saigne coincé entre quatre murs de béton. Il hurle, appelle à l’aide, supplie qu’on lui réponde. Comment on aime ? Est-ce si beau d’aimer ? Tomber amoureuse de Peter se peut-il que ça soit possible. Le cliquetis de la monnaie sur sa caisse la ramène des limbes de questionnement de son esprit. Elle revient à elle et instinctivement elle arrête les pièces d’argent qui roulent et manquent de tomber. Quand elle relève la tête la clochette de la porte d’entrée finit de tinter. Il est trop tard, il est déjà sorti. Dolly laisse échapper un soupire loin d’être de soulagement, mais plus de frustration. Elle se sent tellement idiote de n’avoir rien dit. Elle aurait pu lui sourire, lui dire que son ami lui manquer. Au lieu de ça, elle l’a parfaitement ignoré comme un inconnu. Est-ce comme ça qu’il l’a pris ? Comprend-il maintenant qu’elle n’a pas de cœur ? Du moins pas de cœur à lui offrir ? Prise de nouveau dans un tourbillon de questions Dolly ne savait pas quoi faire. Se lever, le rattraper, mais pour lui dire quoi ? Elle en serait au même point, silencieuse et froide comme la neige de son pays natal. La porte retentit de nouveau, mais elle ignore le bruit et comptabilise l’argent de ses achats et referme la caisse enregistreuse. Le courant d’air froid provenant de la porte l’atteint et la fait frémir de nouveau. Pour une fille native de Russie, le froid la saisit facilement. Les bruits dans l’arrière-boutique lui fait dire qu’il est temps pour elle de rentrer s morfondre de nouveau chez elle. Mais en se redressant elle remarque enfin le corps imposant de Peter se tenant droit comme un ‘i’ à côté de la caisse. De ses yeux ronds elle l’observe un peu stupéfaite, mais toujours en silence. « I'm.. I.. I'm sorry.. » Il balbutie de cette voix enfantine, maladroite et si tendre. Dolly peut percevoir sa nervosité, sans prendre en compte sa main qui frotte de manière séduisante sa nuque de sa grande main masculine. Dolly perçoit le moindre changement de sa voix, elle ne sait pourquoi ou comment, mais quand Peter ouvre la bouche elle sait tout. Encore assise à son siège, Dolly a le regard fixé vers le sol. Elle réfléchit, comme beaucoup trop souvent. « About what exactly ? » Ses mots dépassent les frontières de sa pensée pour se muer en son musicaux avec cet accent d’ailleurs. Idiote, et surtout très mal à l’aise de sa question stupide elle se redresse et presse le pas pour rejoindre l’arrière-boutique. Elle fuit, mais pas Peter, juste sa simple stupidité à trop réfléchir, juste sa franchise trop présente, cette pointe peut être trop colérique dans sa voix alors qu’elle n’est pas en colère. Dolly elle ne sait pas, elle ne sait plus, elle veut juste retrouver la sécurité de son appartement là où selon elle, elle ne peut pas faire d’erreur. Elle se débarrasse du veston à l’effigie de l’épicerie, enfile son imper jaune et sort par la porte arrière avec deux petites briques en main. Pourquoi elle les avait pris dans le stock. Pourquoi ces deux briques précise. Une de lait soja, une autre au lait d’amande. Pourquoi ce stupide réflexe, cette stupide habitude de le voir dans le magasin à la fin de son service, celle de sortir le rejoindre là devant la porte comme avant. Pourquoi il l’attend aussi ? Pourquoi il est là à attendre dans le froid devant la porte du magasin ? Elle se fige en se rendant compte que ce n’est pas une vision mais qu’il est là debout réellement dans le froid à l’attendre. Ou à attendre quelque chose d’autre peut être… Pourquoi elle spécifiquement ? Elle réalise alors qu’elle veut que ce soit elle qu’il attende. Elle le veut au plus profond d’elle. Elle s’avance doucement vers lui et arriver à sa hauteur dans son dos lui frappe l’épaule de sa main tenant le lait soja. « I want to walk, you come with me ? » Elle a le regard fuyant, mais elle désire le regarder, voir de nouveau ces océans bleus qui lui ont tellement manqué. Elle porte sa brique à ses lèvres et finit par fixer son attention sur la route et la circulation. Elle espère tellement qu’il se saisisse de la brique et qu’il l’accompagne, comme avant. Juste comme avant.

♡ since when : 19/02/2016

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« About what exactly ? » Son coeur fit un bon, un énorme bon. Sa voix avait retentit comme ci plus rien n'avait d'importance à part leur deux âmes déchues, des anges tomber du ciel. Des amants maudits par le temps, des amants perdues entre les sentiments. Son accent lui donnait des frissons dans le dos. Cette phrase qu'elle venait de prononcer le brisa, le ton de sa voix était froid comme la glace, comme la neige qui tomber sur le sol durant les hivers rudes. Il l'observa partir dans l'arrière boutique, il espérait qu'elle se retourne, mais rien même pas un regard compatissant ou encore une embrassade comme dans les plus beaux films à l'eau de rose parce qu'au fond du lui, il voulait qu'elle soit sa princesse, sa princesse de conte de fées. Il la voulait dans ses bras pas seulement un jour, mais pour le reste de sa vie. Oui, Dolly était la femme de sa vie, mais il avait l'impression qu'elle ne le savait pas encore, qu'elle se fixait dans la tête de ne pas aimer. Elle réfléchissait beaucoup trop aux conséquences, un peu comme lui. Ils se ressemblaient paradoxalement. Il baissa les épaules en se mordillant la lèvre et en traînant les pieds pour sortir de la boutique. Il resta immobile devant celle-ci, une lueur d'espoir dans le cœur. Un petit signe de sa part. Il l'attendait comme au bon vieux temps, il espérait, il se torturait l'esprit à croire qu'elle reviendrai, qu'il verrait encore les merveilleux traits de son visage de poupée de cire. Il a peur, il a tellement peur de la perdre alors il reste là jusqu'à temps qu'elle revienne même si il doit attraper une pneumonie, il resta pour elle, pour lui voler la clef de son cœur. Il sentit un coup inattendu et attendu à la fois dans son dos, il se retourna brusquement pour appercevoir son visage, un soupire de soulagement s'échappa de ses lèvres. « I want to walk, you come with me ? » Il avait envie de la prendre dans ses bras, il avait envie qu'elle soit sienne après le son mélodieux de cette phrase qui le rassura. Elle se cacha timidement derrière la brique de lait de soja qu'elle avait entre le doigt ce qui la rendait encore plus adorable qu'elle ne l'était. Un sourire au coin des lèvres de Peter se dessina. Il attrapa la brique pour revoir ses belles lèvres qu'il avait envie d'embrasser depuis une éternité. « With pleasure. » Susurra-t-il timidement. Il fit le premier pas en lui faisant signe qu'elle pouvait le suivre. Un petit tour comme avant, comme-ci plus rien n'avait d'importance, comme-ci il n'y avait plus qu'eux sur terre, comme-ci rien n'avait changé. « I'm sorry for being pushy, I kept those feelings for too long, I did not manage to retain them. » Déballa-t-il d'une voix tremblante en regarda le sol avant de remonter le regard timidement sur ses iris.

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Cœur blessé, cœur à terre, laissé derrière sur le bas-côté de la route. Dolly a la poitrine vide, une toile d’araignée à l’emplacement de son cœur. Arraché de sa cage thoracique volontairement, enfermé à triple tours loin de tous regards, de tous voleurs. Dolly n’est pas prête à tomber dans le piège vicieux de l’amour. Ce jeu n’est pas fait pour elle. Dolly c’est cette poupée qui ne dit pas non, mais qui refuse de tomber amoureuse. Alors cette poupée joue, joue peut être à la dure sans savoir comme l’être réellement, sans savoir se tenir à ses règles, mais elle s’entête. Dissimulée derrière la brique qu’elle lui temps, Dolly tente paraître le plus normal possible, mais à chaque fois qu’elle pose son regard le doux et si séduisant visage de Peter, les mots de Peter lui reviennent en tête et raisonnent sans fin. Elle tente d’y faire abstraction avec grandes difficultés, car elle sait, elle le sent que Peter lui aussi ne pense sûrement qu’à cet instant, et pour lui c’est peut être aussi douloureux. Elle sursaute quand les doigts si chauds de Peter se referment sur les siens si froids. Elle dérobe sa main dès qu’elle est sûre qu’il tienne la brique et la plonge, dissimule, dans la poche de son imper jaune. « With pleasure. » Sa voix tendre et plein de chaleur, lui fait tourner son regard surpris et en suspendu dans le temps. Il est si doux dans tout ce qu’il fait avec elle. Alors qu’elle est celle en tort, il agit avec tant de gentillesse. Elle l’être blessée, grogne sur celui qui souffre aussi mais qui tente de penser ses blessures. Il s’avance le premier vers le passage au piéton, comme pour l’inviter à son tour à cette balade. Ce geste, encore là bien trop avenant pour un être comme elle, lui fait baisser son regard, honteuse et désemparée devant cette gentillesse sans faille. Elle lui emboite le pas, le dos courbée, tentant de se faire toute petite. Alors qu’elle le suit en silence, elle sirote son lait d’amande, discrètement, comme pour faire le moindre bruit stipulant sa présence dans son dos. Seulement à rester recroquevillée, elle manque de lui rentrer dedans quand il s’arrête subitement devant le passage. Elle se précipite pour faire un pas en arrière et tente de soutenir son regard. « I’m sorry for being pushy, I kept those feelings for too long, I did not manage to retain them. » Les yeux rivés de nouveau sur le sol à peine leurs regards croisés. La tristesse, la panique la saisissent de nouveau. Comme ce jour-là, comme ce fameux jour où il a dit ces mots que toutes filles rêvent d’entendre, toutes sauf elle. « Peter… » Sa voix se meurt, s’étrangle au fond de sa gorge. Ses yeux la brûlent par la culpabilité de piétiner encore ce cœur qu’il lui offre avec tant de sincérité. Elle, le monstre qui dévore cet être fait de sincérité, de tendresse et tant de gentillesse. Elle s’avance le devance en silence, et par de grandes enjambées elle marche jusqu’au cœur du parc tout près. Elle reste silencieuse comme un refus de répondre à ses sentiments qui lui sont offert et qu’elle va sacrifier comme à chaque fois. Elle ne s’enfuit pas, elle gagne la pénombre du parc, là où elle juge sa place. Lui dans la lumière, elle dans la noirceur de la nuit. Elle s’arrête brutalement et fait comprendre à Peter de ne pas s’approcher du monstre d’égoïsme qu’elle est. « I’m not this kind of girls… who fall in love… » Elle redevient silencieuse, mais sa voix dénuée de chaleur, lance une atmosphère glaciale, sur le petit parc municipal. Elle se retourne, le regard plein de peine, ses lèvres tremblent, son cœur hurle mais elle l’ignore. « I’ll never fall in love with someone, Peter… » Elle regarde, les yeux brillants dans la pénombre du parc de toute sa peine à blesser cet être si lumineux. Jamais elle n’a rencontré plus belle personne, dont la sincérité atteint son cœur enfermé loin de toutes lumières depuis la mort de son père, que lui. Peter. Ce prénom avant cette journée de pluie, la faisait tout simplement sourire comme une idiote. Passer des heures sans parler n’était en rien gênant, c’était si apaisant. Mais maintenant avec ce qu’elle sait, elle ne peut pas profiter ainsi de ces instants d’apaisement. C’est abusé de ce cœur, c’est le lui perforer chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Le regarder c’est le faire espérer, alors qu’on ne peut espérer de cette poupée diabolique qu’une mort lente et douloureuse. « I can’t be what you want me to be. I could never. » Elle sait, elle imagine ce mal immonde qu’elle lui fait subir, mais elle doit être sincère avec lui, lui dire qu’elle n’a pas de cœur à offrir, que le sien a été emprisonné car elle ne veut pas d’un substitu de bonheur. Le bonheur rêvé qu’elle souhaite n’existera jamais. « I can’t be more, than a friend… » Hypocrisie, égoïsme se sont mêlés et insinués dans ses paroles. Elle ne veut pas le faire souffrir, mais elle veut le garder près d’elle. Hypocrite. Jolie poupée russe bien égoïste est-elle.

♡ since when : 19/02/2016

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« Peter… » Le son de sa voix annonçait encore rien de bon pour le cœur de Peter. Ils restèrent silencieux dans ce parc qui autrefois durant les belles journées d'été respirait le bonheur et la passion des amoureux qui se manifestaient à la saison des amours, le printemps. Qu'est-ce que ça lui manque! Il a tellement d'espoir, tellement des questions, tellement de choses qu'il aimerait partager avec Dolly. Elle s'arrêta brutalement de marcher devant lui en le bloquant de ne pas continuer, de ne pas s'approcher d'elle. La distance est trop longue, il n'arrive plus à attendre les battements de son cœur. « I’m not this kind of girls… who fall in love… » Ses mots tranchants et ce silence, ce silence trop présent, qu'il aimerait combler par des mots, mais plus rien ne sort. « I’ll never fall in love with someone, Peter… » Il remarqua ses petits yeux mouiller par le chagrin qu'elle ressentait, il avait envie de pleurer avec elle, de partager toute la peine qu'elle avait. « I can’t be what you want me to be. I could never. » Il souffrait à cet instant, beaucoup trop pour son âme fragile. Il ne pouvait guère lui en vouloir, il ne pouvait guère l'obliger à l'aimer. Il était encore perdu comme toujours. Il frotta légèrement du revers de sa manche les perles qui avaient coulées le long de sa joue. Trop d'émotions, trop de peine qui froissaient son amour pour la poupée, cette poupée à oublier, à effacer de ses rêves les plus fous. « I can’t be more, than a friend… » Ironie, la coup de massue. Il n'allait pas baisser le bras pour autant, il allait lui montrer avec tout le courage qui lui restait, qu'il était l'homme qu'il lui fallait, l'homme de sa vie. « Okay .. We stay just friends .. » Disait-il en se redressant, d'un voix d'homme, d'un vrai. « But , my feelings will not change , however, and I'll wait until you're ready and if you 've never , well never mind, it's okay , I 'll get over it .. » Les mots qu'il venait de prononcer l'étonnait, il n'aurait jamais su qu'un jour il serait capable d'articuler cette phrase dans cet état en gardant son sang froid et restant fidèle à lui-même. Il l'aimait plus que n'importe qui et ça pour toujours, il avait eu le coup de foudre, ce coup de foudre qu'on ne voit que dans les films. Lui, il l'avait ressenti réellement et il ne voulait pas qu'il disparaisse. Il devait rester en lui malgré qu'elle ne l'aimait pas de la même façon. L'amour rend aveugle et l'espoir fait vivre.

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La peur et la douleur de la vérité endolorissent son corps. La tête lui fait tellement mal. Sa migraine n’est qu’à son début, mais elle veut déjà que ça s’arrête. Elle a un poids dans la poitrine que jamais elle n’a ressentie. C’est étrange et c’est plus que douloureux. Les mots se sont échappés, ses désirs insoupçonnés aussi. Elle a refermé la porte de la prison de son cœur, regrettant que de possibles failles aient été visibles. Elle le regarde, implorante. Mais implorant quoi ? Son pardon d’être un monstre sans cœur ? Un réconfort par ses bras si puissants ? Les bras ballants contre son corps tremblant elle baisse le regard attendant le verdict, sa sentence. « Okay… » Elle sert sa mâchoire puis ses poings. Son cœur se sert, il bat dans ses tempes apeuré. « We stay just friends… » Sa voix est sûre et déterminé, cela surprend Dolly qui le regarde les yeux ronds le souffle court. « But, my feelings will not change, however, and I’ll wait until you’re ready, an if you’ve never, well never mind, it’s okay, I’ll get over it…. » Abasourdie, elle reste silencieuse à le regarder, lui droit et fier sans une once dans de faiblesse. Peter lui apparaissait comme fort, fier, droit et inébranlable. Il fait homme plus qu’il ne lui est apparu avant, son cœur s’en emballe de plus belle et ses joues se teintent de rose tranchant avec l’ivoire de sa peau russe. Elle se mordille la lèvre nerveusement et semble vouloir faire un pas vers lui, comme désirant le rejoindre, le désirant lui. « I don’t want to hurt you.. » Sa voix est brisée, son cœur hurle, mais elle fait taire ses possibles sentiments. Se forçant à se souvenir l’image de son pire souvenir. Les larmes déferlant sur ses jolies joues de poupée qui n’étaient que de jolies perles discrètes, laisse leur marque indéllibile. « I can’t lose you… but your… what you feel… Peter. It would be better to forget it. You understand. I need of my friend. » Elle a enfin fait ce pas vers lui et en enchaine d’autres pour arriver à une distance de deux pas entre lui et elle. La jolie poupée russe attend qu’il comprenne que jamais elle ne pourra faire échapper quelconques sentiments de son cœur qui pourrait lui apporter un bonheur certain, mais un bonheur incomplet. Son perfectionnisme la conduira à sa perte. « But… I want to go at bowling, you want to come with me ? Or maybe a movie ? It’s cold outside… » Elle tente de lui sourire maladroitement et porte ses mains à ses lèvres rougies par le froid pour souffler dessus et les réchauffer. Avant elle n’aurait pas hésité de les glisser dans les poches de Peter, ou kidnapper l’une des siennes qu’elle aurait dissimulées dans la poche de son imper jaune. Mais maintenant elle sort. « I… I have a question… You still… how to say… fight the guys who flirt with me ? » Elle tente de rire, mais ça marche pas ça l’angoisse. Elle veut détendre l’atmosphère mais elle appréhende la réponse de Peter, de son Peter.

♡ since when : 19/02/2016

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« I don’t want to hurt you.. » Et pourtant c'est ce qu'elle était en train de faire. Le blesser, retourner le couteau dans la plaie des millions de fois. « I can’t lose you… but your… what you feel… Peter. It would be better to forget it. You understand. I need of my friend. » Oublier des sentiments qui se sont construits était bien trop dur pour lui même si il s'amusait à se le répéter durant une journée entière. Il n'y avait qu'elle dans ses pensées et pourtant, elle était si cruelle avec lui. Il baissa le regard lorsqu'elle s'approcha un peu plus de lui. Il devra se faire une raison tout en pensant le contraire, il devra faire semblant de ne pas l'aimer alors qu'il l'aime de tout son cœur, de toute son âme. Oh que oui, il l'aime à la folie et pour l'éternité, mais il va devoir se voiler la face, voiler ses pulsions, voiler ses sentiments pour le bien de leur amitié si puissante à ses yeux. « But… I want to go at bowling, you want to come with me ? Or maybe a movie ? It’s cold outside… » Il releva le menton et passa légèrement sa main dans ses cheveux fins puis un sourire timide venu s'inscrire sur son visage. « Yes I want.. » Il regarda avec attention ses petits doigts montés jusqu'à ses lèvres, ses lèvres roses, ses belles lèvres roses. Il avait envie de les embrasser, mais il redescendit sur terre lorsqu'elle prononça une énième phrase. « I… I have a question… You still… how to say… fight the guys who flirt with me ? » Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres et il se posa devant elle, le regard fixant ses jolies prunelles. « No, don't worry , I will not fight anymore. » Il allait se le jurer même si ça allait lui faire du mal, du mal à son cœur, il prendrai sur lui ou ne regarderai pas tout simplement même si il ne supporterai pas de voir sa Dolly avec un autre homme que lui, oh ça non. « So we're going to see a movie ? It returns a black and white movie tonight .. It's Stardust Memories, I think .. » Demanda-t-il en attrapant l'une de ses mains glacée pour la mettre dans la poche de son jean comme au bon vieux temps.

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Elle aurait pu lui dire que s’est fini, que tout ce qu’ils ont vécu se termine ce soir. Elle aurait pu le laisser partir, s’en aller loin d’elle, ce trou noir d’égoïsme. Mais non. Elle sait ce qu’il ressent, ne le comprend certainement pas, car l’amour elle a jamais en savoir plus par peur de fauter, de salir la mémoire de son père et elle continue à être l’enfant qui réclame, qui ordonne, qui crise pour avoir ce qu’elle veut. Jolie poupée russe au cœur de glace, elle s’anime sous les fils de l’égoïsme. Elle voit la peine qu’elle lui cause. Elle le voit mais l’ignore, son esprit en fait une parfaite abstraction. « Yes I want… » Il est beau, ça elle peut le nier, mais Dolly elle sait qu’il cache, dissimule encore quelques chose. Elle ne lui demande pas, elle se tait, car elle oublie de le faire quand son regard croise le sien alors qu’elle tente de réchauffer ses mains meurtries par le froid sans grand succès. Elle change de sujet mais finis par s’enfoncer un peu plus dans ce trou qu’elle creuse elle-même. Un trou d’égoïsme. En lui demandant ça elle sait, son cœur le sait, elle blesse ce bel ange en face d’elle qui l’a convié à une fabuleuse vie, mais elle l’a refusé et plus elle parle plus elle brise les ailes de cet ange. « No, don’t worry, I will not fight anymore. » Elle reste de nouveau silencieuse sur ses sentiments tandis que sa bouche elle articule des mots, une pensée de secours. « So we’re goin to see a movie ? It returns a black and white movie tonight… It’s Stardust Memories, I think… » Elle le regarde, son coeur hurle mais elle ne l’entend pas. Sa main chaude qui entoure l’une des siennes et l’entraine vers sa poche de jean la force à se rapprocher encore de lui. Elle attrape instinctivement l’autre main de Peter dans sa poche et se retrouve face à lui si près qu’aucun des deux ne peu détourner le regard. « You’ll say me… You will say me if I hurt you… » Elle baisse légèrement la tête en dépose son front contre celui de Peter et ferme simplement les yeux. « I don’t want to hurt you… I really like you. » Encore une envolée de papillon dans la tempête de neige, des sentiments qui se meurent à peine avouer. Plus elle réalise de le blesser, plus elle s’en veut, et encore plus elle désire le garder près d’elle. Un cercle vicieux qui se referme comme un collet sur elle. Un piège qui se referme doucement sur elle. Celui d’une force qu’elle a toujours évité. « And I really like this movie, if you prefere it at the bowling evening. » Elle sourit, doucement et tendrement alors que son souffle fruité doit caresse son doux visage.

♡ since when : 19/02/2016

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« You’ll say me… You will say me if I hurt you… » Non il ne pouvait pas lui dire ces choses, il ne pouvait plus lui dire. Il devait garder sa peine de cœur pour lui, il ne voulait lui faire du mal non plus en lui disant à quel point elle le blessait, qu'elle fissurait son cœur en refusant de le lui donner, de lui donner l'amour qu'il a besoin, qu'ils ont besoin pour être heureux. Le contact de son front contre le sien lui donnait des frissons, qu'est-ce qu'il aimait cette sensation folle, il ferma ses yeux à son tour et les ré-ouvra quelques fois pour voir si elle les avait toujours clos. « I don’t want to hurt you… I really like you. » Un coup de poignard encore, un coup en pleine poitrine qui s'enfonçait encore plus. Elle l'aimait beaucoup, il le savait, mais elle ne l'aimait pas comme lui l'aimait. La tristesse l'empara un moment, mais il garda son front collé contre le sien. « And I really like this movie, if you prefere it at the bowling evening. » Son souffle était si doux, il pouvait sentir un gout fruité lui chatouiller les narines, un parfum apaisant et tellement agréable. Il avait envie de rester là durant une éternité, que leur corps ne fasse qu'un et que la neige les recouvre pour les métamorphoser en une statue, leur statue, une statue de leur amour à sens unique. Il avait envie de seller son amour pour elle avec un baiser volé, mais il calma ses ardeurs, ses pulsions en lui rendant son sourire. « I prefer the film, I didn't want to see you sad if I win our game of bowling. » S'exclama-t-il sourire malicieux sur le visage. Il venait de la défier, de défier sa petite poupée russe. Il sentait que l’atmosphère était plus détendue, plus sereine. Il attrapa sa main en entrelaçant ses doigts aux siens, comme un couple pourrait le faire avant de les retirer et de reprendre sa petite main normalement. « I'm sorry.. » S'excusa-t-il en plongeant ses prunelles dans celle de Dolly. Ils marchèrent jusqu'au petit cinéma du coin et se dirigeant vers le petit guichet à l'entrée. Il remercia le guichetier qui lui tendit les billets avant de retourner auprès de Dolly, le sourire aux lèvres. Il était heureux malgré qu'elle ne ressentait pas la même chose que lui, il ne voulait que son bonheur, il voulait qu'elle soit là avec lui et qu'elle ne parte plus, qu'elle reste dans sa vie même si ce n'était plus comme avant, même si elle connaissait ses sentiments. Il devait prendre les choses du bon côté et profiter de cette soirée avec elle, de profiter des petits moments de plaisirs sucrés en sa compagnie.

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Without you, I feel broke, like I'm half of a whole.
Without you, I've got no hand to hold.
Without you, I feel torn, like a sail in a storm.
Without you, I'm just a sad song.
♥ pelly ship ♥

Elle est bien. Elle est même presque trop bien dans cette position, son front contre le sien, son souffle contre la peau russe de son visage. Étrangement elle ne veut pas que cela s’arrête. Elle ne veut pas s’éloigner de lui, car elle est bien, apaisée, calme, détendue près de lui. « I prefer the film, I didn’t want to see you sad if I win our game of Bowling. » Instinctivement ses mains present les seines et elle se recule juste un peu pour le regarder outrée. « The last time I let you win ! I’m a bowling ball virtuoso ! Well ! We will see the film and after I’ll put your trashing, deal ? » Elle répond à son air de défie la tête haute et fière. Son cœur s’emballe heureux dans sa poitrine. Elle a enfin retrouvé son ami et elle oublie. Elle oublie l’essentiel de leur différent. Elle oublie qu’elle est entrain de le blesser car son esprit et ce qu’elle laisse de sentiments apparents est comblé devant le sourire de Peter. Elle se recule et se place à côté de Peter tout guillerette comme à son habitude et le laisse prendre sa main. Les doigts s’entrelacent sans la choquer mais la main de Peter s’échappe de celle de Dolly. « I’m sorry.. » Elle le fixe reprendre sa main et la tenir le plus simplement possible. Dolly fixe leurs mains alors qu’elle avance à ses côtés sans comprendre de quoi il est désolé. Elle aime qu’il enlace ses doigts aux siens, elle aime sentir sa chaleur ainsi, elle se sentir soudée à lui. Alors Dolly se pose des questions, le regarde avec incompréhension jusqu’à ce qu’ils arrivent au petit cinéma du coin et qu’il retire sa main de la sienne. La jeune femme à l’imper jaune reste plantée là, sur le bord du trottoir seule à regarder s’éloigner Peter tristement. « Excuse me, Are you alone ? » Dolly sursaute et se retourne pour faire face un jeune homme blond penché sur elle. Elle l’a déjà vu, mais elle ne sait plus exactement où. Elle fronce les sourcils, songeuse. « I’m an Alva’s colleague. » Elle penche la tête et ça lui revient, il est le jeune homme de l’accueil qui lui sourit systématiquement quand elle va rendre visite à son amie à l’hôpital. Elle le trouve mignon mais ce soir elle en a rien à faire elle baragouine quelque chose en russe et cherche Peter du regard. « I’m sorry I don’t understand. You want to take a drink with me ? » Elle reste silencieuse le fixe un instant et secoue la tête. Elle s’avance pour rejoindre Peter qui tient enfin leurs places. Elle sourit à Peter avec un peu apeurée et surtout anxieuse de la réaction de Peter. Les a-t-il vus ? « Let’s go ? I’m so cold. » Ce n’est pas un mensonge elle tremble vraiment de la tête au pied, elle n’a que cet envie de se blottir contre Peter pour regarder le film. Au chaud, en sécurité toute contre lui.

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« The last time I let you win ! I’m a bowling ball virtuoso ! Well ! We will see the film and after I’ll put your trashing, deal ? » Il ria et accepta bien évidemment le défi. Il aimait son regard, son regard rempli de compétition, cette jeune femme l'étonnera toujours comme elle l'avait étonné au premier regard. Elle n'était guère passée inaperçue avec son joli imper jaune qu'elle portait d'ailleurs avec tellement d'audace, ça la rendait unique, Dolly était unique pour Peter. Les billets en main, il s'avança vers elle avant d'être stopper dans son élan en observant le spectacle d'horreur, cette situation qu'il ne voulait plus revivre. Dolly avec un autre homme, un pincement dans son cœur gelé par le froid qui les entourait se propagea. Non, il ne veut pas repenser à ce moment, il ne veut plus faire d'histoires, il lui a promis. Une promesse, c'est une promesse même si parfois ça fait mal, il devait garder sa parole pour ne plus la blesser, pour ne plus la laisser filer. Il ne voulait plus jamais être loin d'elle, être loin de son petit cœur et ne plus entendre son accent de loin, son merveilleux accent. Il s'avança comme-ci de rien n'était, comme-ci il n'avait rien vu, il ne regarda même pas l'homme, il fit comme-ci il n'existait pas pour ne pas que la rage lui monte à l'esprit. « Let’s go ? I’m so cold. » Il lui tendit les billets pour qu'elle les prenne entre ses petits doigts. « Yes of course. » S'exclama-t-il en l'entourant de ses bras protecteurs. Il avait franchi la porte d'entrée du petit cinéma et la chaleur vint chatouiller le visage de Peter qui était bien content d'être au chaud. Il attrapa à nouveau sa main pour l'emmener chercher quelques sucreries avant la séance. « I'm starving! » Il s'approcha du petit stand, les yeux ronds comme ceux d'un enfant devant un marchand de glace. Peter était un grand gamin et un sacré gourmand, il pouvait passer des heures et des heures à manger tout et n'importe quoi. « You take what you want, it's me who pays. »

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L’entendre rire de nouveau, bordel ce qu’elle aimait ce rire, plus qu’elle ne le voulait, plus qu’elle ne l’imaginait, plus que ce qui n’était permit. Elle se joignit à lui avec bonheur et légèreté. Dans son imper jaune, elle n’était pas un alien, elle n’était juste pas cette fille qui se démarque, elle était cette fille au bras de cet homme au rire enjôleur, au rire frais et passionné. Dolly savait qu’elle ne devait pas s’accrocher, et pourtant tenir cette main le long d’un chemin trop douloureux et tortueux par les sentiments de Peter, mais bon dieu, seul lui savait qu’elle crevait d’envie de la garder à jamais dans la sienne. Puis de nouveau séparer Dolly avait quand même le cœur léger, l’esprit libre de tous ses doutes, elle était juste elle, cette fille simple et sans problèmes à côté de Peter, juste là de l’autre côté à prendre leurs tickets. Interrompue dans cet instant de court bonheur et de légèreté, Dolly ne cherche d’une échappatoire, une de celles au bras de Peter. Une de ces échappatoire qui ne l’oblige pas à le perdre de nouveau. Elle déblate un mensonge de nouveau, espère anxieuse que ça ne vire pas encore au cauchemar. « Yes of course. » Elle le laisse la prendre dans ses bras, accueillant avec plaisir la chaleur de son corps, alors que le sien est si meurtri par le froid. Même si le cinéma semblait être surchauffé, Dolly, cette jolie poupée préférée encore les bras de Peter, avec cette odeur légère d’épicéa de son parfum. Seulement il s’écarte, le premier et Dolly est assailli un instant de doute, mais tout s’envole quand il lui prend la main. « I’m starving ! » Elle le fixe de son regard d’enfant, penche la tête avant de laisser un immense et magnifique sourire illuminé son visage mordu par le froid. « You scared me ! And I didn’t say better than you ! » Elle s’empare de son bras et dépose son menton sur son épaule alors qu’il avance vers le stand. Emerveillée, l’enfant gourmande en elle faisait déjà une liste de tout ce qu’elle désirait. « You take what you want, It’s me who pays. » Comme deux balles de ping-pong ses yeux roulèrent sur le visage enfantin et pourtant si masculin de Peter. « You’re kidding ? I warn you, I gonna ruin you ! » Elle éclata de rire, plaqua un baiser sur la joue de Peter avec amusement et se dirigea en sautillant devant les vitrines du stand. Tout lui faisait envie. Toutes les sortes de pop-corns : salé, sucré, avec du miel, au caramel beurre salé. Les pâtisseries, le boules de chocolat, les barres chocolatées, les divers bonbons. Mais son index pointa sa friandise. « This ! » L’index collé à la vitre désigné ce célèbre emballage rouge emprisonnant ce petit trésor sucré dont elle raffolait plus que tout au monde. « Only this… maybe with an hot chocolat if you can… » Elle ne pouvait pas le ruiner réellement, elle ne le voulait pas, alors qu’elle avait déjà bien du mal à finir les fins de mois.

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Le contact de son petit menton sur son épaule lui donna des papillons dans le ventre. Il l'aime, il l'aime tellement. « You’re kidding ? I warn you, I gonna ruin you ! » Il ria avec elle. Ce rire enivrant qu'elle avait lui donnait toujours des frissons. Il aimait la voir heureuse, il aimait ce petit sautillement, il aimait son âme d'enfant parce que lui même en avait une. « This ! » Elle avait fait le bon choix, il aimait aussi ce délice sucré, il savait qu'elle allait le choisir parce qu'il la connaissait par coeur. « Only this… maybe with an hot chocolat if you can… » Il secoua la tête. Bien sûr qu'il pouvait, il pouvait toujours pour elle. Il avait envie de lui faire plaisir, c'était l’occasion pour se faire pardonner, pour renouer leur lien, ce lien tellement fort qu'ils avaient. Il demanda un chocolat chaud, un pour elle et un pour lui. Il lui donna timidement avec un sourire énorme accrocher sur le visage. « Be careful, it's hot. » S'exclama-t-il pour la prévenir. Il ne voulait pas qu'elle se brûle les petits doigts. Il était trop protecteur avec elle alors qu'elle était assez grande pour s'occuper d'elle-même. Non il devait en prendre soin comme une pierre précieuse parce qu'il n'y a pas plusieurs Dolly, il n'y en a qu'une. Sa Dolly, sa poupée russe, son arc-en-ciel, cette petite dame au coeur endolori qui le rendait fou. « We're going to be late, quickly got back in the theater. » La séance allait commencé et il n'y avait personne dans la salle à part eux deux. Un petit rire s'échappa des lèvres de Peter. « We get to talk and watch the movie at the same time if there is only us. » S'exclama-t-il en se tournant vers elle. Il la laissa choisir la place et lui donna le paquet de ce qu'elle avait choisi auparavant pour grignoter. Il sentait qu'il allait passer une belle soirée et ça le rendait heureux, ça le rendait tellement heureux. Peter était sur un petit nuage, il espérait ne pas redescendre trop vite, il voulait profiter de cette Dolly, de la Dolly qu'il avait rencontré et de celle dont il était éperdument amoureux.

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- Be careful, it’s hot. – Elle lui sourit en prenant le gobelet bouillant malgré le morceau de carton qui permettait de le tenir. Elle le prit à deux mains pour réchauffer ces dernières légèrement violacées par le froid. – It’s so good… Hot… Thanks my Peter. – Elle lui plaque encore un énième adorable baiser sur la joue, heureuse d’être traitée comme une princesse. Elle était indépendante la petite Dolly, elle savait prendre soin d’elle, même avec ses meilleures amies elle refusait parfois leur aide, mais avec Peter tout était bien différent. Avec le jeune américaine, la douce russe, se laisser plus facilement « entretenir ». Elle aimait la manière dont il la regardait quand elle faisait quelque chose de dangereux, ou bien celle qu’il avait quand il replaçait une de ses mèches brunes folle derrière son oreille quand tout deux passer leur soirée à dessiner. Oui Dolly aimait être spéciale en compagnie de Peter. Elle en oubliait presque qu’il était comme ça avec elle, car elle était elle, celle pour qui elle a des sentiments, et pas car c’est comme ça qu’il était avec toutes les autres filles. – We’re going to be late, quickly got back in the theater. - Elle sortit en sursaut de ses pensées et lui emboita le pas. Les deux mains sur le gobelet chaud, elle le suivit à bonne distance, essayant étrangement de ne pas le coller. Il ria de nouveau et cela détendit Dolly qui réduit la distance entre eux d’un petit sautillement. – We get to talk and watch the movie at the same time if there is only us. - Ses prunelles s’ancrèrent à celle de la belle russe qui le fixait avec un immense sourire. Elle le rejoint si près de lui qu’elle pouvait sentir son souffle mentholé contre son visage. – I choose our places ! The best are… -Elle resta tout près de lui à tourner sur elle-même en scrutant la salle. Ils étaient déjà venus, de nombreuses fois, ils avaient leurs places bien sûr, mais c’était toujours plus amusant pour Dolly de rejouer inlassablement leur première fois dans ce lieu familier. Elle attrapa la main de Peter et le traina finalement à leur place. Deux sièges en mauvais état comme le cinéma, avec un accoudoir manquant, mais c’était ça qui avait fait de ces deux sièges leurs places. Elle enleva son imper jaune après avoir confié sa boisson à Peter, pour laisser place à sa petite robe en jean. Elle attrapa son gobelet et son paquet de Twizzlers qu’elle se dépêcha d’ouvrir dans la foulée en se laissant tomber sur son siège. Elle glissa une paille de réglisse à la fraise dans sa boisson chaude et bu une gorgée. Le liquide était brûlant, mais Dolly fit abstraction de ce détail, aussi assoiffée était-elle. Elle attendit que Peter prenne place pour prendre sa position pour tout le film. Elle souleva le bras gauche de son ami, et se blotti dos contre le torse de Peter en sirotant sa boisson. – It was a long moment that we were not coming together. I like this moments… - Elle soupira et ferma ses yeux se calant un peu mieux contre lui, allant presque à trouver une position idéale pour piquer un somme tout contre Peter, dans les bras de ce dernier. Elle était bien là Dolly, au chaud tout contre Peter. – Can you wake me up, when the movie starts, please. – Elle rejette sa tête en arrière, ne s’apercevant pas qu’elle est si près du visage de Peter qu’elle se met en danger.

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Il espérait à nouveau. Il espérait toujours Peter, mais pour de bonnes choses. Il venait souvent ici ensemble avant que la dispute éclate, son coeur se resserra et il croisa alors les doigts pour qu'elle choisisse cette place. Leur place. « I choose our places ! The best are… » Un petit soulagement. Il aimait la voir aussi enthousiaste, elle était adorable. Le contact de sa main lui donnait toujours l'impression qu'elle lui offrait son coeur et pourtant il savait, il devait se le mettre en tête ce n'était que des illusions, des rêves fous. Un sourire béa se dessina sur son visage lorsqu'il vu les sièges. Ils étaient vraiment dans de sales états et pourtant c'est ce qui faisait leur charme. Il attrapa sa boisson pour qu'elle enlève son imper jaune fétiche qui faisait également le charme, la beauté de la jeune femme. Cette femme original, cette femme de glace que Peter avait envie de briser pour la réconforter avec tout son amour. Elle était craquante dans sa robe en jean, tellement mignonne avec sa petite paille en réglisse à la fraise. Il se posa auprès d'elle, il fut étonner lorsqu'elle souleva son bras pour se blottir contre son torse. Il essayait de contrôler les battements de son coeur et la couleur de ses joues, mais c'était trop dur. « It was a long moment that we were not coming together. I like this moments… » Il les aimait aussi même plus beaucoup que ce qu'elle imaginait. Il avait envie de caresser sa chevelure, mais il était aussi effrayer qu'elle prenne peur comme la dernière fois. « Can you wake me up, when the movie starts, please. » Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres. « Commercials before movies, it's boring. Yes I wake you as soon as the film begins. » S'exclama-t-il avant de s’apercevoir que son visage est très près du sien, il panique. Il en avait envie, il avait envie de déposer ses lèvres sur les siennes, mais il se retenait. Son coeur battait la chamade, il sentait qu'il allait exploser. « It's.. It's okay? » Bafouilla-t-il avant de se reculer un petit peu.

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La douce chaleur qui se répand en elle est agréable. Unique, propre aux bras de Peter, Dolly est l’idiote qui ne se rend pas compte que le bonheur, ce sentiment unique dont résulte un certain bonheur ne nait que dans ses bras, ceux de Peter. Son Peter. Elle ne se rend pas compte qu’elle est égoïste, ou dangereuse pour elle mais surtout pour lui. Son innocence lui coutera la vie, c’est ce que sa mère lui avait dit un jour. Sa naïveté de croire que le monde pouvait tourner seulement et uniquement que comme elle l’entend. Elle allait s’en mordre les doigts après s’être délectée de ce bonheur qu’elle ne qualifie pas comme tel, maintenant. Les yeux clos, elle pourrait trouver ce sommeil qui fuit ses dernières nuits. Gobelet calé sur son ventre tenu par une main, son autre main vient attraper la main de Peter, et enlacer leurs doigts, comme deux aimants en total attraction. Elle enlace ses doigts aux siens, en silence. Sa voix la berce doucement, et elle se repose sur lui, peut-être trop. Pourtant, comme toujours, il sera trop tard quand elle s’en apercevra. – It’s… It’s okay ? – Elle le sent gigoter sous elle, elle ouvre alors les yeux en posant une question silencieuse d’un « Hum ». Elle remarque alors que peter tente de se relever. – I’m hurting you, physically ? I’m a badly position ? – Elle se redresse sur son siège, ne comprenant pas ce qui clochait. Elle est inquiète de lui avoir fait mal, où d’être trop lourde pour lui. L’idée lui effleure l’esprit, même si en parfait gentleman, jamais Peter lui aurait dit, elle le sait. – I can stay on my sit. It’s just… It was… Maybe I’ve got fatter. Say me if I’m too heavy. I just ate only sweets these days. – Elle est avenante, mais elle est naïve la jolie poupée russe. Elle s’inquiète pour lui, mais pas pour les bonnes choses. Elle est idiote, une parfaite idiote, mais une jolie et charmante idiote qui fait battre le cœur du plus charmant et tendre américain qu’elle connait.

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Deux amants maudits par leurs propres sentiments, deux amants ne sachant pas ce qu'ils voulaient vraiment. Du moins de son côté, du côté de Peter, il savait ce qu'il voulait. Il voulait être avec elle, rien qu'avec elle. Se le répéter n'allait pas faire avancer les choses, mais peut-être qu'un vent magique allait souffler ce soir. « I’m hurting you, physically ? I’m a badly position ? » Il plongea son regard dans le sien, dans les perles qui luisaient dans la pénombre de la salle. Il pouvait compter les étoiles, les grains de malice dans ses yeux qui lui donnaient des frissons dans le dos. Fou, il était fou. « I can stay on my sit. It’s just… It was… Maybe I’ve got fatter. Say me if I’m too heavy. I just ate only sweets these days. » C'était la cerise sur le gâteau, la mignonnerie incarnée. Cette jeune femme qu'il avait devant lui et pour qui il ressentait ce sentiment indescriptible lui envoyé des flèches en plein coeur. Elle n'avait pas le droit, il n'avait jamais eu le droit de lui faire ce mal et pourtant elle le faisait comme la caresse du vent sur son visage. Il resta la bouche entre ouverte, il avait peur, peur de faire des bêtises. Il avait peur de la perdre à nouveau encore et encore. Ce cercle vicieux qui n'allait donc jamais se briser. Il voulait tellement se réveiller un matin et voir son doux visage l'observer et caresser sa crinière corbeaux. « No stay.. » Susurra-t-il comme la suppliant de ne pas bouger, de rester tout contre lui. Le rêve allait s'envoler si elle s'en allait, si elle ne restait pas contre lui. « Oh stop it! You are perfect. » Même plus que ça. Instinctivement il déposa un baiser sur son front avant de se rendre compte de ce qu'il venait de faire. Ce n'avait pas été sur ses lèvres, mais le contact avait été fait. Il était apeuré, il était certain que dans les secondes qui allaient suivre, elle ne serait plus qu'un fantôme, un fantôme dans ce fauteuil de cinéma vide. « Sorry.. » Désolé, il l'était ou pas. Il essayait de rattraper sa bourde, sa naïveté, la maladresse dont il faisait preuve que leur coeur était si proche l'un de l'autre.

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Véritable fouillis sentimental, elle était Alice qui tombait dans ce terrier de lapin où elle n’aurait jamais entré. Elle n’était pas cette fille curieuse de l’amour, envieuse de ses idylles fantasmagoriques qu’on lit dans les romans. Il le désirait peut-être lui, ce garçon au cœur tendre. Il était typiquement ce mec de romans que les autres filles auraient aimé tomber amoureuses. Malheureusement, elle avait donné dans ce domaine, avait espéré, mais la désillusion l’avait ensevelie comme une mer déchaînée engloutie une île lors d’une tempête. Trop prêt de lui mais pas à lui, c’était sa règle. Cruel jeu, règle tyrannique qui commande à ce pauvre cœur de ne pas battre pour cette tentatrice sauvage. Elle se relevait légèrement de son siège, le regard inexorablement naïf et innocent. Enfant attendrissante, femme trop séduisante pour être vraie, elle est les deux à la fois, tantôt l’un tantôt l’autre, elle s’inquiète la femme enfant. Peur de le blesser, alors qu’elle est l’enchanteresse malfaisante, la persécutrice sanguinaire du cœur de ce pauvre Peter. De son regard elle le dévorait de son ingénuité, rongée par ce sentiment immorale. Son visage s’illumina quand il lui demanda de rester. Gamine comblée le matin de noël, le père noël avait encore cédé à l’un de ses caprices. Petite princesse capricieuse, qui réclamait l’attention d’un cœur éprit et qui souffrait à cause d’elle, mais qui ne pouvait rien lui refusait, alors qu’elle désirait tout de lui. La complimenter faisait grandir en elle ce besoin de le garder au prix de le détruire de ses mains de Midas. – I’m not… I’m just… a bad girl. – ricana-t-elle, mais elle se stoppa sous le baiser qu’il déposa sur son front. Doux et tendre, comme un caramel qui fond dans sa bouche. Son parfum sucré, son côté tendre, tout lui rappeler la douceur sucrée d’un de ces caramels que son père lui donnait avant. Elle se redressa d’un coup pris d’une crise de panique, de ce souvenir qui ne lui était pas revenu depuis des années. Comment était-ce possible ? Comment pouvait-elle appréciait de se souvenir de ça sans pleurer. Elle avait peur de se souvenir et de fondre en larmes, mais en se souvenant comme ça son cœur était serein, juste pris par surprise, la peur et l’angoisse de ne pas souffrir. La bande son annonça le début du film, mais elle resta figée. Incapable de pensée à autre chose que la chaleur du baiser de Peter et du souvenir coulant de sucre dans sa bouche. Comme si l’un n’allait plus sans l’autre. Ça lui faisait peur, trop peur.

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« I’m not… I’m just… a bad girl. » Qu'est-ce qu'elle racontait sa poupée russe? Il avait envie de lui dire qu'elle n'était pas une mauvaise fille, mais dans un sens, elle lui avait briser son cœur mainte et mainte fois. Pauvre petit Peter éprit de cette enchanteresse au cœur de pierre et en toute contradiction au cœur moelleux. Dès que le contact fut fait, elle se releva d'un bond comme-ci son baiser sur son front était une bombe. Elle voyait dans son regard apeuré, la panique. Il avait envie de la rassurer parce qu'il la comprenait sa Dolly. Il comprenait cette peur parce qu'ils se ressemblaient étrangement même si ils ne voulaient pas se l'avouer. Des âmes-sœurs, des âmes maudits. Peter comprit qu'elle était simplement surprise. Elle se serait déjà enfuit bien loin sinon. Il excisa un sourire alors que la bande son s'extirpa des baffles de la salle sombre. « I will not do it again, I promise you. » Une promesse était une promesse. Il allait devoir se contenir pour l'instant parce qu'elle n'était vraiment pas prête à lui offrir son cœur. Il allait attendre et attendre. Il pouvait attendre une éternité Peter juste pour un simple signe d'affection, d'amour pour lui de la part de celle qui le rendait fou. Il allait peut-être briser cette promesse du moins il espérait.. Il espérait toujours Peter, il était trop optimiste avec le cœur de sa Dolly bornée. Il se voilait la face. « Please stay to watch the film with me. » Il l'implorait presque, les mots sortaient l'un à la suite de l'autre. Il ne savait pas ce qu'elle avait derrière la tête, il aurait bien voulu savoir lire dans ses pensées, mais c'était impossible. Elle était comme un mur de glace, une reine des neiges qui l'envoutait avec ses secrets et sa façon d'être. Les filles étaient vraiment des labyrinthes, des casses-têtes. Il lui refit une petite place comme pour l'attirer en lui tendant en lui tendant le délice à la fraise qu'elle avait déjà commencer à manger avant qu'il ne l'embrasse sur le front. « We are friends and I don't want what I just did to ruin everything. Finally I had already spoil everything, but .. I talk too much and we will miss the beginning of the film .. So.. » Il secoua sa tête doucement. Il devenait encore plus attachant qu'il ne l'était déjà. Petit Peter. Le gamin rêveur, doux et tendre. « Dolly, let's stop thinking about the past okay? And let's move on .. » Est-ce qu'il se parlait à lui-même ou était-il en train de lui parler réellement? Est-ce qu'il mettait encore les pieds dans le plat? Peter devait arrêter de se poser des questions, Peter devait dire ce qu'il pensait et tant pis pour les conséquences. Il était lui-même après tout.