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Elle ferma les yeux doucement, sentant cette brise fraîche que Oxford lui offrait à cet instant, ce doux parfum de fleur qui venait lui chatouiller les narines. Les cris de ces enfants qui jouaient dans ce parc, là où elle était poser depuis déjà deux longues heures la réveilla de ce moment d'apaisement. Son coeur se resserra un peu plus fort dans sa poitrine. Cette idée, ce sentiment de haine contre la vie, contre cette annonce plus que destructrice lui donnait envie de ne plus vivre, de laisser tomber. Elle se reprit cependant en pensant à son mari, à son visage rassurant,  à cet homme qui la soutenait malgré les nombreuses disputes qui étaient survenues à cause de cette histoire de stérilité.  Il lui avait donné rendez-vous bien qu'il n'avait pas donner de lui, il savait où elle était. Elle venait toujours ici, c'était devenue une habitude, une mauvaise habitude qui la faisait plus souffrir qu'autre chose. Elle pensa alors à ce qu'il lui avait réserver comme surprise. Ça lui manquait, ça lui manquait de passer du temps avec lui sans les cris et les larmes. Elle espérait que tout ça allait leur faire du bien à tout les deux et que tout n'allait pas se transformer en cauchemar. Il fallait qu'elle aille de l'avant bien que c'était encore dur pour ce petite bout de femme fragile. Un soupire s'échappa de ses lèvres, elle espérait qu'elle n'allait pas craquer, qu'elle n'allait pas tout gâcher. Elle se mettait trop la pression, elle était soucieuse du regard de son bien aimé. Elle avait honte, honte de ne pas lui offrir la famille de leur rêve. Cette famille qu'on ne voit que dans les films, cette famille parfaite sous toutes les coutures avec leur petit truc à eux, leur petit monde magique. Elle était tellement plongé dans ses pensées fantasques qu'elle n'avait guère entendu les pas derrière elle. Des mains vinrent se poser sur ses yeux, ses mains qu'elle connaissait par coeur, qu'elle aimait touché avec tendresse. Comme des enfants joueurs, comme des enfants qui ne voulaient pas grandir.  – Belle demoiselle, I hope that you don’t be waiting your husband, because I think to kidnapp you to marry you. – Elle essaya de sourire, de sourire à ces mots qui lui plaisaient tellement. Un léger rire s'échappa de ses lèvres lorsqu'il déposa ce baiser au creux de son épaule, ce rire que personne n'avait entendu depuis quelques temps. Ça lui faisait du bien malgré que la tristesse était encore là. Elle n'arrivait pas à s'en aller et pourtant il le fallait, il le fallait pour une journée au moins. Elle se releva pour voir son mari, pour voir ce visage qu'elle aimait à mourir. Elle plongea sa tête contre son épaule, voulant qu'il la serre dans ses bras, voulant retrouver cette tendresse d'antan. - Kidnaps me before he arrived. - Disait-elle en relevant son visage, son regard malicieux et en entourant son cou de ses bras.  - I missed you so much. - Avoua-t-elle timidement.